La Symphonie n° 3 (Op. 13, n° 3) en mi mineur a été publiée pour la première fois en 1872. Son caractère très « romantique » ressort dès le prélude, puis dans le Minuetto, et trouve son apogée dans un final de style rhapsodique.
Les symphonies de Widor ont subi de très nombreuses révisions tout au long de la vie du compositeur. Les quatre premières symphonies (Op. 13), dont la première édition date de 1872, firent ainsi l’objet de nombreuses éditions ultérieures (1879, 1887, 1888-1892, 1900-1901, 1911, 1920, 1928-1929…).
C’est la dernière version éditée qui est restituée ici (Leduc, ~1929). Cependant il était intéressant de prêter attention aux éditions antérieures. Dans la première édition (1872), la symphonie, en cinq mouvements, se terminait par une fugue. Dans l’édition de 1887, un sixième mouvement (Final) est ajouté. Le nombre de mouvements est à nouveau ramené à cinq dans l’édition de 1901, la fugue (mouvement no V) étant supprimée. Le « Finale », qui devient « Final » y est par ailleurs profondément remanié, l’écriture en est plus développée et l’harmonie plus audacieuse. La Fugue et le Final de l’édition de 1887 (Maho & Hamelle) ont été ajoutés en annexe.
Les tournes de page sont, comme d’habitude, en nombre réduit et fixées à des endroits pertinents. Cependant, en raison d’une densité musicale exceptionnelle dans le Final (pages 18 à 24), il était impossible de trouver des points où une main soit libre libre pour la tourne. Les deux tournes nécessaires (pages 19 et 21) ont donc été positionnées là où la musique fait l’objet d’une respiration naturelle, faute de mieux. Dans le cas d’un concert, un arrangement du texte ou une assistance pour tourner la page sera donc nécessaire à ces deux endroits.
Contenu :
p. 2 : I – Prélude
p. 6 : II – Minuetto
p. 11 : III – Marcia
p. 16 : IV – Adagio
p. 18 : V – Final
Earlier versions :
p. 26 : Annexe 1 – V – Fugue (Edition 1887)
p. 28 : Annexe 2 – VI (V) – Final (Edition 1887)